Andrea Vigliano

Prénom & Nom :

Andrea, Allessandro, Aryéh Vigliano. Consonnance italienne? Exact! La famille paternelle d'Andrea vient du beau pays en forme de botte. Un de ses aïeux (et à vrai dire, il se moque pas mal de savoir qui exactement) a fui autrefois l'Italie pour "the Freedom's Land". Depuis, il est évident qu'Andrea a aussi beaucoup de sang Américain, mais ses parents, attachés à leurs racines (communes) décidèrent de lui donner un prénom italien.

Âge & Date de naissance :

11 Janvier 1985. Andrea a donc 35 ans bien sonnés.

Groupe Choisi :

Médecins.

Métier :

Médecin général, avec spécialisations: endocrinologie et psychiatrie.

Principaux défauts & Qualités de votre personnage :

Qualités: intelligent, rigoureux, bon.
Défauts: lunatique, froid, totalement associal.

(Développés ci-dessous...)

Description psychologique ( caractère..., ) - 5 lignes minimum - :

Est-ce qu'il ne serait pas bâteau de dire qu'Andra est un personnage complexe? Sans doute... Mais c'est pourtant le meilleur moyen d'entrer dans le vif, car beaucoup de traits de caractères contradictoires se mélangent chez lui.

Andrea est un personnage sanguin, impulsif. Ce tempérament assez brutal lui vient sans doute de ses origines latines, il ne s'est jamais vraiment posé la question. Assez gênante, cette facette particulière de sa psychologie ne se montre que lors d'accès violents de colère, de stress ou d'angoisse, ou par pure nécessité, et date d'aussi loin qu'il s'en souvienne de sa petite enfance. Malheureusement, Andrea est quelqu'un d'assez caractériel, facilement vexable de par sa susceptibilité.

Le reste du temps, Andrea pourrait assez facilement passer pour un neurasthénique. Impassible et froid, il prend bien garde de ne jamais montrer aucun sentiment, véritable ou factice, et ne laisse deviner de ses pensées que ce qui transparait par son regard. Ainsi, il n'aime pas être au centre des attentions, à la lumière ou même en société, préférant rester dans son coin sans rien faire, sans rien dire. Très peu bavard, il a appris à préférer observer et écouter les autres plutôt que de se dévoiler lui-même, car il redoute plus que tout le regard que l'on pourrait porter sur lui. Ce n'est pas quelque chose qui se remarque, pourtant, mais Andrea fait très attention à l'image qu'il donne aux autres et au jugement qui peut en découler.

N'ayant aucune estime de lui, Andrea ressent une sorte de satisfaction sauvage à se montrer en toute occasion cynique et glacial, plein d'un humour noir et déplacé. Paradoxallement à cette phobie instinctive de paraître toujours irréprochable, cet homme aime à ce qu'on pense qu'il n'est qu'un pauvre type complètement paumé, désillusionné par la vie... Ce qu'il est, au final. Ou ce qu'il croit demeurer. Peu importe, il veut juste qu'on le laisse tranquille et arbore pour cela sa panoplie gigantesque d'indifférence, quitte à passer pour un ours mal léché, doublé d'un rustre et d'un misanthrope... Il apprendra à ses dépends qu'il faudra paraître beaucoup plus salaud que ça pour travailler dans cet hôpital...

Il se sait minutieux et cultivé, et peut malheureusement tirer de ça un début d'arrogance. Tatillon jusqu'au bout des ongles, Andrea ne néglige aucun détail.

Il peut lui arriver d'être influençable, ce qui le dégoûte profondément. Manipulé à plusieurs reprises dans sa jeunesse, Andrea a perdu le goût de la confiance et ne l'accorde plus à quiconque (sauf à lui, évidemment). Un peu débridé par sa vie, il a tendance à se laisser porter par le cours des choses, sans faire beaucoup d'efforts lorsqu'il se retrouve en difficulté. C'est de là qu'il tire son dégoût de lui-même: persuadé d'être un être inutile, barbant et incompétent, Andrea pense qu'il ne peut rien mener jusqu'au bout sans que tout capote rapidement. Nouvelle contradiction: il ne croit pas au destin, à la fatalité et à toutes ces foutaises de demeuré. Pour lui, tout ce qui peut nous arriver au fil du temps n'est qu'une conséquence de nos propres actions, malheur ou bohneur, santé ou maladie, amour ou solitude. Et pour preuve: il se prend bien entendu en exemple.

Impatient, lunatique et perfectionniste, voila ce qui pourrait résumer les quelques derniers défauts de la longue liste d'Andrea. Est-ce qu'un médecin peut se permettre de perdre du temps? Malgré lui, Andrea a appliqué cette règle sur tout et pour tout, de sa vie quotidienne à ses moindres pensées, jusqu'à en devenir quelque peu agaçant. Car cette exigeance qu'il applique sur ses faits et gestes, il veut la voir retranscrite chez n'importe qui d'autre! Après tout, s'il peut le faire, TOUT LE MONDE, peut le faire! Lunatique, ensuite... Qu'y-a-t-il d'étonnant à ça? Le stoïque et froid Andrea s'énerve pourtant facilement... et les changements d'humeurs, qu'il a appris à soigner chez ses patients, s'enflamment chez lui à la moindre étincelle. Perfectionniste... Cela rejoint l'intransigeance de ce personnage-requin, de cette homme-robot qui ne tolère l'erreur et ne pardonne l'ignorance.

Il ne faut pas croire cependant qu'Andrea est un être tout noir et sans aucune nuance. Bien que le penchant de ses plus gros défauts tirent vers un aspect plutôt sombre... Andrea cache bien son jeu.

Hé oui, car l'Italien est profondément bon, profondément juste... Comme il le pense lui-même, ce n'est que sa vie, sa peur d'être jugé, son caractère borné qui le pousse à paraître aussi mauvais. Il n'a jamais perdu de vue ses considérations primaires sur le Bien et le Mal, mais a juste appris que le Mal gagne régulièrement du terrain et s'adapte en conséquence. Andrea sait reconnaître l'injustice, et d'ailleurs il la combat, la repousse, la dédaigne. S'il a voulu être médecin, ce n'est pas pour la gloire, pas pour le profit, c'est bien pour sauver des vies. Il est là pour ça, d'ailleurs, il ne sert qu'à ça: exercer son métier! La méchanceté chez lui n'est pas gratuite, la cruauté n'est pas sincère; il a simplement compris qu'il vaut mieux feindre ses sentiments.

Tactique et sagace, Andrea passe beaucoup de temps à faire cogiter ses méninges. Son intelligence froide se base surtout sur l'observation et la comparaison, et il manie à merveille une logique d'expert diagnostiqueur. Adepte des jeux de concentration, Andrea est aussi un homme créatif et imaginatif.

Passionné de dessin et de peinture, il aime à se promener avec son carnet de croquis, captant de ci, de là, une expression, un geste plus beau que les autres. Evidemment, il ne l'a jamais montré à personne, gardant ce secret pour lui. Par contre, il ne cache pas particulièrement le fait de fixer un tableau plusieurs minutes sans toutefois dire ce qu'il en pense...

Fut une époque où Andrea était drôle... enfin, il croit. Désormais, ses seuls traits d'humour sont le cynisme et les sarcasmes, car Andrea est facilement moqueur. Il mêle ainsi sa vivacité d'esprit à sa langue plombée d'amertume pour balancer les pires atrocités.

Une des règles capitales de la médecine, et surtout, de la psychiatrie, est de ne jamais, jamais s'impliquer émotionnellement. Andrea a jadis eu beaucoup de mal à respecter cette "loi" (sûrement son côté rebelle, assoiffé de liberté, d'égalité, de fraternité...) car il ne pouvait pas s'empêcher d'attacher une forte importance à chacun de ses patients. Maintenant, cependant, s'il ressent encore parfois une pointe de culpabilité ou un début d'empathie, il s'empresse de le cacher derrière ses airs inabordables.

Dans cet hôpital, ce dernier aspect lui sera sans doute très utile...

Description physique - 5 lignes - :

Andrea est un homme moyennement grand du haut de son mètre 82. Massif, un peu tassé sur lui-même, il fait attention à sa ligne et travaille sa silhouette avec de la musculation pour arriver à une soixante-dizaine de kilos bien répartis. Carré d'épaules, il émane de lui une aura un peu brute, animale, doublée par l'image assez musclée de ses bras et de son torse. En effet, grâce au sport quotidien, Andrea est arrivé à muscler à peu près chaque partie de son corps...

La chose qu'il déteste sûrement le plus chez lui, c'est la couleur de ses cheveux. Blond cendré, vénitien, de sépia... le nom le plus poétique ne réussit pas à sonner juster pour désigner un simple jaune pisse... Andrea aurait préféré être brun comme ses parents, mais on ne choisit pas ces choses-là, n'est-ce pas? Sa peau légèrement foncie par le soleil de Miami fait ressortir l'éclat subit de ses yeux bleus-verts, constamment à l'affût. Son regard est peut-être le miroir de son âme, comme le dit ce curieux adage, car il se passe beaucoup de choses dans ces prunelles océannes. Plissés, ses yeux font froncer ses sourcils clairs, qui à leur tour rident en plusieurs traits soucieux son front sans âge. Quelques rides commencent à apparaître autour de son regard passif, désabusé, mais ses cheveux restent suavement blonds.

Un nez pointu et droit, des pommettes saillantes et des focettes creusées entourant des lèvres fines, articulés par des traits réguliers mais tristes, Andrea possède tout ce qui pourrait faire de lui un bel homme. D'ailleurs, beau, il l'est, il l'est sans aucun doute! Mais il ne fait aucun effort pour jouer de sa beauté, et ne paraît ni séduisant, ni charmant... Juste quelconque. Juste passable. Ce genre d'hommes un peu périmés passé la trentaine et qu'on reconvertit en amant pour pimenter sa vie... Dommage.

Parfois (vraiment parfois), Andrea casse son image rigide en se laissant pousser la barbe (vraiment, vraiment occasionnellement), renouant avec le côté flambeur et rebelle qu'il aurait bien voulu garder.

[Le reste vient tout de suite (Ca ne rentrait pas, ah ahah ^^") ]

Te souhaite bienvenue chère collègue mais faut attendre ta validation

Bonne chance pour la suite et bienvenue

Et voila la suite! ^^

Histoire :

Miami, énormissime métropole, secteur touristique inaltérable, lieu de reproduction favori de personnes rentrant dans les catégories suivantes: marie-pouf, bourgeois guindés, branleurs. Donzelles déhanchées, surfers goinfrés de testostérone, hommes pressés en costume cravate à 12 000 $ et femmes mûres carbonisées aux U.V, tout cela fut le cocon-jeunesse d'Andrea. Ravissant, n'est-ce pas?

Mois de Janvier. Onzième jour. Madame Giovanna Vigliano accouche finalement de son fils après 9 interminables mois de grossesse. Andrea vit le jour dans une maternité très réputée de la ville, entouré par des brassées et des brassées d'autres bébés aussi braillards que lui.

Sa mère ne tint pas à s'éterniser très longtemps à l'hôpital, car une petite famille l'attendait encore dans sa splendide villa proche de la mer. Les Vigliano étaient une famille très riche dont les nombreuses propriétés, et notamment leur résidence principale, faisaient saliver d'envie pas mal de leurs ennemis boursiers (monsieur étant homme d'affaire). Un grand frère (Matteo) et une grande soeur (Kristina), l'accueillirent plus ou moins chaleureusement selon la jalousie que leur inspirait ce nouveau-né très exigeant.

Le temps passa, et le minuscule bébé blond grandit petit à petit. Il ne savait pas encore qu'il deviendrait sûrement comme tous ses enfants pourris-gâtés: une sorte de stéréotype caricatural de l'Américain riche et ventripotent... et Andrea se contenta donc de mûrir à son rythme, tranquillement, ignorant les risques du "couvage" intempestif de ses parents.

Rien ne lui arriva de très palpitant dans sa petite jeunesse, la routine s'était installée, il voyait peu son père mais sa mère palliait cette absence de modèle masculin en le gâtant plus qu'il n'en fallait. Quand il eut 5 ans, sa mère mit au monde sa deuxième et dernier soeur: Bianca.

Il s'entendait très bien avec ses frères et soeurs. Véritable complicité qui se transforma au fil des ans en lien inébranlable, Andrea appris à compter sur eux tout en étant certain de son indéfectible loyauté. A l'école, il fut heureux de voir que les deux petites années d'écart qu'il avait avec sa soeur ne l'empêchait pas de la voir à la récré...

Un peu turbulent à cause du manque d'autorité typique de sa mère, Andrea réussit malgré tout à se démarquer et à devenir un brillant élève. Les professeurs ne cessaient de vanter ses facilités tout en répétant longuement de veiller à faire cesser l'impertinence, la fainéantise et l'absentéisme... car à l'adolescence, le côté gamin-gâté d'Andrea fut plus net que jamais.

Après tout, il était dans la capitale de la prétention? Il était riche, il avait des amis? Parfait! Andrea devint une sorte de rebelle, un petit délinquant pas trop audacieux pour se faire coffrer, pas trop timoré pour paraître dégonflé. Un petit cassage de vitres par-ci, une petite effraction par-là... Entouré d'un groupe soudé d'amis plus ou moins fréquentables, Andrea, à ses 15 ans, était un voyou pointé du doigt par les grands-mères pincées.

Le lycée fut comme un grand terrain de jeu pour lui. Très protecteur, voire quasi-continuellement sur le dos de sa soeur, Andrea avait beaucoup plus de laxisme envers lui-même et se permettait pas mal d'écart de conduite. A l'époque, et comme beaucoup de jeunes hommes un peu trop confiants, Andrea était un petit flambeur égocentrique, rebellé contre tout et tous et misogyne comme ce n'est pas permis. Son image des femmes, des filles, n'était pas des plus reluisantes, mais de toute façon, tous ses amis étaient comme ça, alors à quoi bon différer? Il multiplia les petites copines, les coups d'un soir ou les fausses histoires d'amour en parallèle, en faisant bien en sorte que ses meilleurs potes voient à quel point il leur mentait jusqu'à la solution finale: les lâcher pour une autre. Petit crétin prétentieux qui nageait dans le fric jusqu'au cou, Andrea réussissait à maintenir des notes excellentes à son bulletin... Avec malheureusement, les mêmes annotations que lorsqu'il était petit. Ca suffisait à ses parents.

Des nuits au poste de police, il en a passé des centaines et des centaines... avec à chaque fois la certitude que papa-maman seraient là pour l'aider à se sortir du trou sans aucun dommage et sans que son casier judiciaire ne soit frôlé du petit doigt. Ses frères et soeurs, surtout Matteo et Kristina, tentèrent à de nombreuses reprises de le calmer et de le rediriger vers la "bonne direction", mais Andrea était ingérable, méchant et ingrat. Calculateur, il amenuisait dangereusement le lien qui le maintenait si étroitement dans sa famille mais sans jamais le briser. Il tenait trop à eux.

De petites bêtises en gros vandalismes, Andrea grandissait et perdait peu à peu sa puérilité. Il ne savait que faire de son avenir malgré ses capacités et ses résultats, ne voulant pas se conformer à une voie trop dure, trop stricte. Il pensa un moment à une filière sportive, car le petit gringalet de son enfance était devenu un jeune homme passionné de basketball, de football Américain et de football. Capitaine de son équipe de "Soccer" au lycée, il en fut définitivement renvoyé à la suite de la destruction quasi-complète du terrain de jeu d'une école primaire. Le chèque remis au juge pour laisser les mimines d'Andrea parfaitement immaculées contenait autant de zéro que lui de grammes d'alcool lorsqu'il avait accompli ce méfait. Loin de le calmer, se faire virer de son équipe enragea Andrea qui fut menacé d'exclusion.

Il continuait évidemment le sport en dehors des cours, tout comme il continuait de voir des filles, et ses copains, migrant de bastons en crapahutage général... Le mer l'attirait sans qu'il ne comprenne véritablement pourquoi; il comprit plutôt que ce qu'il traduisait de par ses immenses étendues d'eau iodée n'était qu'une sensation intense de liberté. Aller voir du pays. Voyager. Rencontrer du monde. Flamber partout sur la Terre l'argent de ses parents. Il avait envie de tout ça, envie de bouger, de se montrer, de se faire connaître! Et pourquoi pas devenir acteur, mannequin...? Matteo pouvait très bien reprendre l'entreprise paternelle pendant qu'il courrait le monde à la recherche de ce qui pourrait combler le vide abyssal de sa connerie juvénile.

Il fit quelques photos, jamais rien de très concluant ou qui aspirait à la gloire. Maman et Papa étant bien trop fatigués pour tenter de contenir le petit diable doucement barbu qu'il était, Andrea fut comme livré à lui-même. Il se replia, refusant souvent de se confier même à ses meilleurs amis. Il ne pouvait pas étancher cette soif d'aventure qu'il savait inépuisable. Si Miami ne comblait pas ses attentes, qu'est-ce qui le pourrait?

L'inévitable se produisit à ses 18 ans. Il n'était même pas encore majeur quand son "gang" rentra en conflit avec un autre. Il n'avait jamais touché à une arme à feu, mais il apprit ce jour-là, bien malgré lui.

Résumer cet épisode est inutile. Vaste connerie d'un cerveau rapetissé par la violence, vision sanglante et inaltérable d'un monde qui se gangrenait lentement, d'une jeunesse condamnée à n'être qu'une maladie contagieuse. Andrea tua un homme ce jour-là, et Andrea vit un de ses amis mourir ce jour-là.

Il fut cette fois impossible d'épargner à son casier judiciaire la moindre petite note. Andrea passa, comme beaucoup d'autres, devant un tribunal de jeunesse où l'affaire fut exposée. L'avocat fallacieux dégoté par sa famille l'aida bien, il faut l'avouer, car Andrea était trop bête, trop choqué, trop lui-même pour mettre des mots sur son incapacité à arrêter la bagarre. Il ne le dit qu'à son meilleur ami, un autre survivant de ce clash de gangs si salement réputé, mais il n'avait jamais eu aussi peur, aussi honte que dans ces temps là. Son copain fut bien d'accord avec lui; les deux jeunes hommes avaient été autant refroidis par cet épisode l'un que l'autre.

Finalement, après quelques mois de procès, le verdict tomba comme un couperet. Andrea s'en sortit plutôt bien grâce à d'habiles mensonges et l'exposition voyeuse de ses résultats scolaires. Il plaida l'ignorance, la bêtise juvénile, et, oh, regardez monsieur le juge, regardez le bien, avait-il l'air d'un voyou? Un jeune homme avec de telles capacités pouvait-il vraiment être relégué au rang de crapule? Non. Il ne dit jamais qu'il avait tué quelqu'un. Jamais. Ce pauvre petit gosse de riche dont les mains étaient finalement rouges, traumatisé par une simple rencontre entre gangs, imaginez vous la honte? Non. Il garda ça pour lui. S'enferma dans sa culpabilité. Dans ses remords. Dans sa déprime.
Travaux d'intérêt général. Il en bouffa jusqu'à sa majorité et n'en ressortit que plus sali.

Incapable de supporter le regard des parents de la victime; incapable de se dire qu'il faudrait recommencer à vandaliser les demeures des innocents pour rester dans le coup, pour continuer à "paraître"; incapable de surmonter plus longtemps l'épreuve vomitive du passage dans la cour de récré où on évitait son regard, où on avait peur de lui, où l'on chuchotait sur son passage, Andrea supplia ses parents de l'envoyer ailleurs, dans une université lointaine où l'on ne le connaîtrait pas. Demande acceptée à l'unanimité, car Andrea ne pouvait plus vivre en compagnie de cette douleur intarissable à faire semblant que ses frères et soeurs ne lui en voudraient jamais.

Il alla donc à Harvard car ses parents n'avaient pas lésiné pour tenter d'effacer la tâche ingrate sur son dossier scolaire. Grâce au généreux, trèèèès généreux don des Vigliano, Andrea fut accepté comme étudiant dans la plus prestigieuse université des Etats-Unis. Il se trouva un petit appartement proche de son campus et à l'aide de l'agréable bourse scolaire demandée par ses parents, n'eut même pas besoin de travailler pour s'en sortir.

Andrea avait bien changé. Eloigné de ses amis, de son petit quotidien factice où il était le roi incontesté, il n'avait plus le même charisme, la même confiance en lui. Les premiers temps furent très durs car il ne connaissait personne, et il dut bien calmer sa prétention pour se trouver d'autres connaissances (tâche difficile). De plus, il était très souvent hanté par les souvenirs de sa vie à Miami, ce qui devint presque intolérable lorsqu'il apprit par coup de fil que son meilleur ami s'était suicidé.

Ressentant avec force l'envie dévorante de l'imiter, Andrea laissa couler un an, deux ans... Ses études à Harvard se prolongèrent sous ses pas lorsqu'il choisit la spécialité Médecine, destinée à le tenir entre ses griffes jusqu'à beaucoup, beaucoup plus tard. Esseulé, exclu et en mal de Miami malgré sa phobie, Andrea fut sauvé in extremis... par l'amour. (Pan! Trop fleur bleue xD)

Une jeune femme de sa classe le fit tomber sous son charme. Il apprit à la connaître, et plus si affinité au fil du temps. Arriva ce qui devait arriver, ils sortirent ensemble et les mois firent enfler leur amour.

Après 5 ans d'études qui firent de lui un brillant médecin débutant, Andrea s'installa à 25 ans avec Amy, sa fiancée, dans une charmante petite maison (merci papa-maman). En études de droit, elle partit dans une autre école spécialisée, tandis qu'il filait lui aussi dans une université cotée qui pourrait lui donner son diplôme espéré d'endocrinologue. Comme il était loin, l'ancien Andrea, le petit voyou débile avec la tête creuse...

Son père s'éteint en premier, puis sa mère, loin, à Miami. Il fut triste, évidemment, et le chagrin lui fit espérer avec force revoir la belle Floride, mais l'aide d'Amy le soigna. Matteo, Kristina et Bianca déménagèrent spécialement pour lui, et habitèrent près de sa propre demeure. Les Vigliano étaient réunis, comme avant, et le bonheur annonçait ses lettres d'or pour Andrea qui fut tonton par 4 fois sans jamais faire d'enfant lui-même... Il se maria à 26 ans.

Evidemment, il y eut une ombre au tableau si parfait. Andrea, à 29 ans, était un endocrinologue réputé et il vivait confortablement avec son Amy-adorée. Mais cette dernière tomba malade... En fait, ce ne fut que sa maladie qui se déclencha, elle qui sommeillait en elle depuis bien longtemps. Imaginez le désespoir d'un médecin qui ne peut pas soigner celle qu'il aime profondément... il fut donc contraint de la regarder souffrir, longtemps, lentement, puis devenir folle, sous ses yeux dévastés. Andrea entama une formation de psychiatre, ajoutant un diplôme à sa collection, espérant, aspirant à la comprendre, à l'aider, à la soigner. Mais Amy n'était plus Amy, perdue dans son monde à elle, destinée à survivre plutôt qu'à vivre, reléguée au rang peu reluisant de "légume". Brisé, Andrea ne voulut pas divorcer, tant il était éperdu, transi amoureux, mais son frère et ses deux soeurs l'y obligèrent, tinrent absolument à l'éloigner d'Amy. Il ne servait à rien de continuer à souffrir pour elle... Il ne servait à rien de se pâmer, de sangloter plus longtemps, il ne servait à rien de se laisser mourir à son chevet, de lui parler en espérant qu'elle lui réponde, de scruter son regard vide en crevant de chagrin de ne plus la voir sourire. Et puisqu'il avait hurlé, tempêté, exigé que jamais, au grand jamais on ne débranche son amour, Matteo, Bianca et Kristina comprirent que la dernière solution était d'isoler une nouvelle fois Andrea. A New-York, peut-être retrouverait-il un semblant d'espoir?

Les années ont passé. Andrea reçoit régulièrement des nouvelles de ses frères et soeurs qui passent souvent le voir à la Grosse Pomme, mais ce n'est plus leur frère heureux et épanoui. A 35 ans, Andrea est seul et perdu, endurci par cette réalité venimeuse qui l'oblige à se montrer sec et cynique. Fatigué par l'obsession de retourner voir son Amy agonisante, Andrea est tombé "par hasard" sur la mention d'un hôpital psychiatrique bien étrange au Texas... L'on y enfermerait des femmes pour des raisons souvent chimériques, réglementées par une administration plutôt archaïque. Loin d'être séduit par la tentation de martyriser ces pauvres femmes, Andrea fut plutôt prêcheur... de les aider. Mais il faudrait mentir. Paraître mauvais, inaccessible... Et pourquoi pas d'ailleurs...?

Laissant tomber son cabinet à New-York, et sans dire exactement à ses frères et soeurs où il se rendait, Andrea fit en sorte de déménager au Texas... et de postuler dans ce terrible hôpital.


Trait particulier, manie ou chose à savoir :

Nerveux, Andrea a plusieurs tics comme se ronger les ongles, agiter ses stylos, faire cliqueter ses crayons à papier... Les trucs bien agaçants, en gros!
Il a une sorte d'accent un peu rauque qui lui fait sur-prononcer ses "r".
Il est allergique aux oignons.
Il n'a pas connu de femme depuis très, très longtemps...

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Raison de votre présence à Psychose- Pour les patientes de Psychose - : //

Avatar choisi : Kevin McKidd. (Il a joué dans Rome, notamment ^^).





Prénom : Stella

Âge : 16 ans. Mais j'estime avoir la maturité nécessaire pour survivre à la lecture d'un topic un peu trop trash! *SBAAAF*

Où avez-vous connu le forum : Une amie me l'a conseillé. ^^

Donc en fait, je sais pas trop si c'est vraiment possible, mais j'aimerais que mon perso soit un peu une sorte de "ptit nouveau" qui sait pas ce qui l'attend.

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Merci beaucoup à Chase et Millicent

T'as jamais pensé a écrire un livre ? C'est plus une présentation c'est une biographie

My god, méchange histoire !!!
T'as plus de courage que moi

Roh ça va xD J'espère que c'est pas préjudiciable quand même ^^' (Limite maxi dépassée?)

En tout cas je choisis de prendre ça comme un compliment ^^ Merci bien :'(

Lolll Millicent xD J'ai écrit ça sur un coup de tête et je calais sèchement pour la fin xD Pic c'est sans doute encore bourré de fautes -_- *jetez moi des tomates S.V.P* Mais merci beaucoup

Et sur ce j'arrête immédiatement de flooder! *disparitiiiiioooon!*

lol je fais des fautes aussi t'en fais pas, on est au moins deux !!

Topique trash...voyons...tu verras surement pas ça ici avec un directeur fou et deux medecin autant fou que leurs patientes !!

Je me sens toute seuleeeeee de Quebecoise...heureusement ya Skyler et Aubrey autrementttt, je serais toute seule dans mon petit pays

Purée....j'ai eu la flemme de lire l'histoire,désolée....
Au plaisir de pas te rencontrer^^

Très compréhensible xD
Oh-oh, mais je n'suis pas un médecin comme les autres

*J'arrête de flooder, promis, promis xD*

Lol d'après moi tu peux flooder jusqu'à temps que l'admin te valide....XD

Bienvenue..Je liras plus tard l'histoire mais j'en profite tant que la fiche n'est pas fermée ^^

Bienvenue!
Bon là, j'ai déjà du mal a me concentrer pour répondre à mes rp, alors pour lire un pavé pareil, je vais le faire une autre fois tu ne m'en veux pas? ^^

Ca se voit qu'il y en a qui n'ont pas l'habitude de lire de longues fiches ^^

Bah moi j'avais l'habitude tout comme de faire d'hyper long poste, ça va peut-être bien me revenir avec le temps, je suis un petit peu rouiller !

Bienvenue très complet ta présentation