Passer le couvre-feu [ PV : Michael Scofield ]

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Il devait être passer 23 heures, en fait, il était largement passé l'heure à laquelle Millicent devrait être coucher dans son lit, après avoir prit sa dose de somnifer. Chose qu'elle n'avait pas fait. Sa méfiance et sa peur n'avait guère changer, mais c'était pareil pour sa manière de suivre les règlements, ou plutôt de ne pas écouter ce qui était dit. Quelques jours passés dans cet hoîtal étaient suffisant pour vous donner des envies de suicide.

Bref, Millicent ne trouvait pas le sommeil, ni même l'envie de dormir, le passer et le présent s'entrechoquait dans sa tête. Elle passait le plus claire de ses journées à jouer les folles qui dort pour éviter les abus, les coups, ou même les opérations non nécessaire. Ce pourquoi elle était sorti de son lit, pied nu, comme à l'habitude, les cheveux encore un peu humide du à sa recente douche et un long gilet blanc qui cachait un petit boxer féminin. Elle évitait les gardiens, du mieu qu'elle le pouvait et d'avantage les médecins qui semblaient ne jamais dormir. Elle marchait lentement, en ne respirant pratiquement pas et se cachait dans l'ombre que provoquait les lumières de la lune.

23 heures passée déjà, elle hantait les couloirs de Psychose afin de pouvoir atteindre l'extérieur ou peut-être même la seule porte qui menait à une véritable sortie. Un bruit sourd se fit entendre derrière elle, ce pourquoi elle prit place contre un mur, envie l'envie instinctive de lacher un petit : Qui est là ?, mais elle ne dit rien...

Michael remontait le long du couloir. Le bruit qu’il fessait était son trousseau de clé accrocher a sa ceinture qui cliquetait contre sa jambe. Passant entre les bureaux, Michael passa la main sur les différente poignée de portes pour vérifiée si elles étaient bien fermée. Après nombreuse vérification Michael remontait le dernier couloire, celui qui mène au chambre des patientes. De loin il pouvaient entendre les cris d’une ou l’autres qui fessait des cauchemars ou qui ne voulait pas prendre ses médicaments. Arriver au croisement du couloir Michael pris celui de gauche mais, il s’arrêtait un instant. Pourquoi ? Une sensation, une sensation d’être surveillé. Il fit volte-face et retrouva Millicent coller contre le mur d’un air apeuré. Michael ne connaissait pas beaucoup cette jeune femme cela ne fessait que quelque jour qu’il avait ce poste et il ne savait pas si cette jeune femme était violente ou non. Restant sur ses gardes il fit un pas devant elle.

- Vous ne devez pas être ici vous savez cela ?

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Millicent se croyait moindrement en sécurité dans la pénombre, elle esperait que l'homme passerait son chemin sans la remarquer, mais non, il l'avait vue. Fallait bien dir que l'habillement blanc et sa chevelure déjà bien pâle n'aidait pas au camoufflage qu'elle désirait aborder. Elle sentait son coeur s'emballer, plus le gardien venait vers elle, son regard ne defixait pas, elle cherchait probablement la force de se débattre s'il le fallait ou simplement la force de l'affronter. Elle ne devrait pas être là..., ça oui, elle le savait bien, s'il croyait lui apprendre ça...

Croyez-moi, si ce serait juste de moi, je serais déjà bien loin, je respecterais votre règlement et passer 22 heures, mon visage ne serait même pas près du vôtre ! , dit-elle sur un ton d'arrongance.

Millicent n'était pas prête à jouer la carte de la faiblesse, après la vie en prison, malgré ce qui c'était passer de mal, elle c'était promise d'être forte peu importe ce que ça lui coûterait.

Vous allez faire quoi ? Dites-moi ? M'enfermer ? Ou mieux encore, m'abattre ? , bon d'accord, elle n'aidait pas ça cause...

Michael secoura la tête fessait un signe négative de celle-ci et s’arrêtait face a elle laissant une bonne marche de distance.

- Pourquoi vous frapperais-je ?

Ce n’était pas la nature de Michael de frapper les femme malgré qu’il avait vu beaucoup de chose ici et que certaines femmes étaient violente mais il y a toujours un moyen de ce faire comprendre.

- Tout ce que je vais faire, c’est vous reconduire a votre chambre.

Cette jeune femme pourtant n’avait rien l’air de violente mais Michael devait faire son travail et suivre le règlement si il ne voulait pas perdre sa place.

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Elle n'en croyait pas ses oreilles. Pensait-il réellement qu'elle allait croire, comme ça d'un claquement de doigts qu'il serait différent des autres et qu'il allait seulement la reconduire à sa chambre sans rien dire, sans rien faire. Elle n'était pas violente, elle ne cherchait pas à l'être..., arrongante peut-être, mais la peur nous fait faire bien des choses, elle nous offre parfois une force hors du commun et d'Autre fois nous fait voir les gens comme ils ne le sont pas réellement, mais qui peu savoir ?

Elle eut un petit rire un peu desesperer et provoquant à la fois.
Vous croyez que je vais vous croire, peut-être ? , demanda-t-elle

Elle sortie de la pénombre pour lui faire face, elle le regarda directement dans les yeux, des grand yeux bleu dans lequel on peu lire tout sauf la follie, bien qu'à ses heures, elle mettait se masque, mais pas maintenant, pas en ce moment.

J'ai pas envie d'y aller, ajouta Millicent en se remettant à marcher.

- Croyez ce que vous voulez je en dis que la vérité.

Quand la jeune femme s’approchait de lui ; Michael y glissait son regardant dans ce siens la regardant s’approcher. Il pus sentir la douce odeur du shampoing de l’hôpital a moitié fruité et odeur médicale. Quand elle passa a ses coter puis s’éloigner Michael la regardait et sans geste brusque ni déplacer il la suivit après tout une petite marche ne ferais pas de mal…

- Depuis combien de temps êtres-vous ici ?

Demandai-il sans curiosité, juste faire parlé la jeune femme et la mettre a l’aise lui montant qu’il était gardien mais différent.

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Il ne disait que la vérité ? Millicent n'avait aucune envie d'avaler ça, aucune envie de croire qu'il pouvait être vraie dans ses paroles. Baisser sa garde voudrait dire qu'elle lui offrirait la possibilité de la détruire d'avantage s'il s'avèrait à être comme les autres. La confiance ne se gagne pas avec un : je vais vous racompagner...N'empêche qu'il ne semblait pas vouloir lui faire de mal, il restait calme et n'exerçait rien contre elle, mais Millicent n'avait pas envie de se mettre en tête la possibilité qu'il puisse lui vouloir du bien.

Sincèrement, je ne crois pas que ça vous interesse, ni pourquoi vous me posez cette question, répondit-elle en chuchottant, mais de façon brusque, tout en continuant sa marche dans l'ombre des lumières.

Puis elle s'arrêta brusquement, d'un coup sec et lâcha un long soupir. Silencieuse, elle réfléchissait à ce qu'elle devait faire, où pouvait-elle aller, s'enfermer peut-être. Où pouvait-elle trouver un endroit où elle pouvait être en sécurité. Elle finit par se retourner vers lui et croisa son regard à nouveau.

Faites ce que vous avez à faire et ensuite ficher moi la paix..,

Michael s’arrêtait et fit face a la jeune femme.

- Pour ce que j’ai a faire, il faut que je vous conduit a votre chambre mais vous n’avez l’air décider a y retournée. A lors soit je vous raccompagne gentiment soit je devait usée de la force c’est a vous de choisir.

Michael n’avait guère envi de s’en prendre a cette jeune femme mais le travail était le travail même si il n’était guère agréable. Il restait silencieux devant la jeune femme et il la laissait réfléchir a la situation.

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Vous croyez réellement que la force va vous aider ? Lisez mon dossier, Millicent Stone, bientot 24 ans, dite folle, elle sort d eprison pour avoir tuer son ancien conjoint, son père est dans la mafia et elle mord plutôt fort, dit-elle en le regardant

Le mot : User de force...montre à quel point vous êtes autant pathétique que tous les autres..., vous ne serez pas le premier ni le dernier, alors allez-y...montrez-moi combien vous êtes fort...,

Il était bien évident qu'elle n'en avait pas envie, elle ne désirait pas qu'il la touche, elle ne voulait surtout pas qu'il lui fasse du mal, ou même qu'il ose abuser de force pour obtenir autre chose que des mots sortant d'une bouche. Elle était peut-être arrongante, mes son regard parlait pour elle, ce pourquoi elle évitait le plus souvent le regard du gardien et lorsqu'elle le regardait, c'était pour lui faire voir qu'elle désirait la paix.

Vous n'êtes en rien différent d'la masse d'homme d'ici..., murmura-t-elle en détournant l'homme afin de poursuivre sa marche à travers les couloirs.

Michael regardait la jeune femme et soupirait puis il se remit a la suivre.

- Non je n’ai pas encore lus votre dossier il y en a tellement. Mais je en veux pas usé de la force non plus je veux juste faire mon travail qui consiste a vous ramener dans votre chambre. A quoi bon vous balader dans les couloir il n’y a rien d’intéressant a regarder.

Michael tourna la tête regardant rapidement par la fenêtre grillagée. La nuit était légèrement noir et l’on pouvait apercevoir les étoiles. Il regardait un instant la jeune femme réfléchissant.

- ça vous dit de prendre l’air dehors ?

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Plus elle discutait avec lui, plus elle trouvait dur d'essayer de faire sortir le bête en cet homme, plutôt la bête qu'elle croyait qu'il était. Elle avait beau le provoqué, il ne réagissait pas, mais ce n'était pas pour autant qu'elle baissait sa garde envers lui. Elle les connaissait ces hommes qui se faisaient tendre pour avoir encore plus d'emprise. Elle ne comprenait pas tellement pourquoi il désirait autant se montrer doux, mais il était bien vrai qu'il n'y avait rien d'interessant à se balader en dedans et l'idée d'aller dehors, alors que le couvre-feu était passer, lui donnait envie.

Oui..., ça me dit,

Dans un sens, s'il se faisait prendre avec une patiente dehors à cet heure, ce serait lui qui en payerait le prix, ou au contraire, ce serait elle qui payerait d'avantage, mais elle voulait bien prendre la chance, déjà qu'il était bien rare qu'elle avait la chance de sortir, encore plus le soir.

Soit vous êtes un crétin qui croit que la douceur va vous donner du pouvoir sur moi, soit vous travaillez au mauvais endroit..., dit-elle en se dirigeant vers la porte qui menait à l'extérieur.

Michael ne répondit pas et la vit s’éloignée vers la porte. Il rattrapait sa main sa geste brusque et la tirait vers lui.

- Non pas par là, il y a un autre endroit.

Michael lâchait ma main de la jeune femme et marchait le long du couloire. Bien sur il savait qu’elle n’allait pas ce laisser faire ou être gentil avec lui. Mais il espérait une chose que ça ce passe sans problème.

- Si ont sort vous, vous tenez a carreau d’accord ?

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Lorsqu'il lui prit la main, elle se retourna vers lui, poser férocement ses yeux dans les siens. Elle était sur ses gardes, comme si l'espace d'un instant, elle avait eu peur qu'il lui fasse du mal, mais lorsqu'il ce mit à lui dire qu'il y avait un autre endroit, son regard changea.

Vous m'apportez au loin pour mieux me faire du mal ? , demanda-t-elle sur un ton plutôt a la blague, mais en pensant un peu ses dires.

Alors qu'il lui demanda si elle allait se tenir tranquille, elle fit signe " oui " de la tête. Milli avait l'occasion de voir autre chose que des murs blancs à vous rendre fou, peu importe ce qu'il pouvait lui faire à l'extérieur, elle tenait à prendre la chance de sortir de la, juste un peu...

Vous m'apportez où ?

- Si je voudrais vous faire du mal je le ferais ici et je l’aurais fait au premier instant que je vous ai vu.

Michael fit signe a la jeune femme et remontait le couloire tout en restant sur ses garde puis arriver a celui-ci, il poussa une plaque du plafond et ce hissait par celle-ci avant de disparaître. Puis Michael se pencha et tendit la main vers la jeune femme puis l’aider a grimpé au plafond. C’était bizarre de passer par la certes mais c’était le seul moyen pour ne pas ce faire chopper par les autre gardiens moins sympathique…

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Ne vous inquietez pas, les autres gardiens font pareil, mais lorsqu'ils n'ont pas ce qu'ils désirent, là ils usent de force, quoi de mieux que du sexe sur une fille soumise et droguer à la morphine ?

Elle finit par se taire, se disant qu'il n'était peut-être pas aussi méchant qu'elle le croyait. Après tout, il n'avait pas tord, si réellement il aurait désirer lui faire du mal ou abuser d'elle, il aurait pu le faire dans le couloir sans que personne ne l'empêche pas même ses cris ou le directeur de cet hôpital.

Millicent le suiva, sans rien dire, elle se faisait discrète, car au fond, elle ne désirait pas qu'un autre gardien s'en mêle. Elle trouvait bizarre les endroits par où ils passaient, mais elle le laissait faire.

Michael aidait la jeune femme a se hisser puis il lui tendit sa lampe torche. Il replaçait la plaque sur son emplacement puis il la fit avancer. Puis finir atterrire dans une longue galerie ou l’on pouvait entendre le bruit de la chaufferie. Michael reprit sa torche et l’accrochait à sa ceinture, l’endroit était illuminée. En journée ont pouvait y croiser des hommes de la maintenant mais a cet heurs tout était calme. Arrivant devant un escalier métallique Michael fit passer la jeune femme devant lui puis la suivit jusqu'à ce qu’ils peuvent plus monté. Il défit les crochet de sécurité puis ouvrit une trappe ou de l’air frais s’engouffra sur leur visage, de l’air frais le parfum de la liberté…. Michael l’aidait a sortir, ils étaient sur le toit de l’hôpital et un paysage a perte de vu s’ouvrait sous leur yeux.

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Ce rendre jusqu'au toit n'était pas très évident, mais l'aide de cet homme rendait la tâche plus facile. Elle ne savait pas trop où il l'apportait, mais étrangement, elle se doutait qu'il n'allait pas l'apporter dans un endroit isoler. Ils finirent par arriver sur le toit de Psychose, sous un ciel étoilé.

Sous la vue du ciel ainsi ouvert à elle, Millicent restait muette. Elle était visiblement émerveillé. Il y avait déjà bien longtemps qu'elle n'avait pas pu observer le ciel de cette façon, encore moins la nuit. Lorsque vous êtes enfermer depuis plus de 2 ans et que vous ne voyez par la fin..., un simple regard vers la lune peu vous accrochez un sourir. Dos au gardien, elle prit un grand respire, alors que ses yeux c'étaient emplit d'eau, elle s'empressa d'essuyer ceux-ci pour ne pas qu'il remarque cette marque de faiblesse.

Ça fait du bien...,

- Ouais, c’est mieux que d’êtres enfermer a l’intérrieur.

Michael ôtait sa veste et la posa sur les épaules de la jeune femme. Il faut dire que habillée comme elle l’était elle allait vite s’enrhumée. Il la laissait sur les épaule puis il approchait d’un muret et s’assit dessus regardant la vue et les étoile où on pus y voir quelque étoiles filantes. Michael sorti son paquet de cigarette puis s’en allumait une et se tourna vers elle.

- Tu fumes ?

Dit-il en lui tendant une cigarette.

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Crois-moi..., tu ne sais pas ce que c'est d'être enfermé...

Alors qu'il déposa sa veste sur ses épaules, elle lui fit un sourir, un bref sourir qui voulait simplement dire merci. Plus le temps passait, plus elle avait de la misère à le détester. Bien sur, elle restait méfiante et ne désirait même pas savoir son prénom, en fait, elle ne désirait aucun contact, juste au cas où il serait ce qu'elle croyait qu'il était : mauvais.

Tout bon prisonnier fume, répondit-elle en prenant la cigarette qui venait de lui offrir.

Elle prit également place sur le muret, mais éloigné du gardien, les jambes croiser, elle contemplait le paysage. On apprend à aimer les choses simple de la vie quand on en est privé. Et curieusement, on apprend à détester tout ce qui est humain, en même temps, puis on croit en rien...

Et si je ne désire toujours pas retourner dans ma chambre ?

Michael tendis son briquet a la jeune femme et fit un sourire à sa phrase. Il tirait une bouffée de sa cigarette puis recrachait sa fumée avant de tourné la têt vers elle.

- Hé bien si vous voulez pas, quand la prochaine garde de six heurs arrivera vous, vous arrangée avec eux.

Certes il y avait le temps entre vingt-trois heurs et six heur mais il est vrais que l’équipe du matin était plus difficile que l’équipe du soir. Michael retirait une bouffée de sa cigarette puis regardait la jeune femme. Non pas avec les yeux d’un gardien ou un pervers mais avec les yeux d’un être humain. Il se demandait comment une belle femme comme elle pouvait en arrivée là.

- Vous savez, je sais ce que c’est le fait d’être enfermer. Et la seul chose qu’on espère c’est de pas sombrer dans la folie, de ne pas perdre le contrôle de son esprit. Le prit c’est la camisole invisible…

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Vous marquez un point,

Elle ne put s'empêcher de lacher un doux rire. Elle ne désirait pas réellement avoir à s'arranger avec l'équipe du matin, où même rencontrer certains gardiens qui étaient de soir. Elle laissa son regard sur lui, un court moment, avant de mettre sa cigarette à ses lèvres. Ça lui avait manquer ce goût, c'était certainement la meilleure mort douce qu'elle avait connue.

Sombrez dans la follie, vous dites..., répliqua-t-elle en soupirant.

Vous avez la chance vous..., vous êtes un homme, vous êtes roi ici, partout où j'ai été les hommes avaient tout. La force nous fait survivre. Vous savez, je préfèrais perdre totalement la tête que d'avoir à perdre le contrôle de mon corps en toute conscience,

C'est comme ça qu'elle survivait..., en jouant le jeu, en se faisant forte, mais n,empêche que d'être réellement folle aiderait peut-être.

- Non moi je dirais pas cela. Ton esprit est tout pour toi. Et c’est pas parce que ejs usi un homme que j’ai réussi. J’ai eu beaucoup de mal. J’étais au bout du gouffre mais c’est ça qui m’as aidé.

Michael ce fit une tape sur sa tempe du bout de ses doigts regardant la jeune femme.

- C’est ça qui m’as sorti. Et que tu soit une femme où non, eux… C’est type, tu peux être plus forte qu’eux. Ne les laisse pas t’abaisser au contraire faut que tu sois forte.

Michael prit sa cigarette et retirait une longue bouffée avant de ce mettre debout d’approcher au mur de la fin du toit. Il s’accoudait sur celui-ci regardant la vue.

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Justement, il est tout..., demande à un esprit de bien fonctionner lorsqu'il a été abuser, battu et complètement détruit...essait !

Elle se remit une fois de plus au silence, elle n'avait pas envie de tomber dans les détails, ni d'avoir à simplement repenser à ça. Pour elle, il était dur d'avancer avec un coeur froid et une tête dont les cicatrices se multipliaient. Elle devait être forte, disait-il..., elle l'était, elle n'avait pas le choix. Ce n'était pas pour rien qu'elle jouait la carte de la follie ou de la fille facile, parfois, c'était pour apaiser la douleur que les hommes adoraient causer.

Elle mit quelque fois la cigarette à ses lèvres avant de reprendre parole.

Croyez-moi, les femmes qui sont ici et qui sont totalement lucide, sont bien plus que forte pour vivre encore...,

Elles étaient rares, les femmes totalement lucide, beaucoup d'entre elles étaient devenue réellement folle, beaucoup étaient morte et certaine l'étaient déjà à leur arriver..

Michael écoutait les parole de la jeun femme puis se retourna vers elle.

- Essayer ? Oui j’ai essayer !!! J’en sus là aujourd’hui. A me taper un boulot merdique et a surveiller des filles qui n’ont que un mort en bouche le suicide !!!

Il regardait la jeune femme en silence puis se retourna vivement. Il jetait sa cigarette sur le toi qui roulait et alla s’éteindre dans une flaque d’eau de la rigole. Michael soupira et passa ses mains sur sa tête.

- Il essaye de te rendre moins qu’une bête. Pour eux tu es rien ils te ferait lécher leur godasses si ils le pouvaient… Bande de pourritures.

Lâchait-il avec dégoût dans la voix.

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

C'est là qu'elle se rendit compte que oui, il était peut-être différent. C'est à ses mots qu'elle vit une part d'humanité dans la voix et dans les gestes de ce gardien. Elle ne comprenait pas pourquoi il était ici, cependant, il devait être fou à sa manière de faire un travail où ça impliquait d'user de force au besoin, sachant que le directeur n'apprécierait pas qu'il n'obéîsse pas.

Elle prit le temps de finir sa cigarette qui prit le même chemin que celle de l'homme.

Le fait est que tu ne le vis pas toi..., tu ne te lèves pas avec la peur de te faire poignarder le matin, ou de te faire violer en prenant ta douche, tu ne vis pas avec la peur de perdre tout contrôle...Tu ne subis pas un être en toi sans le désirer..., le fait est que tu le vois..., moi je le vis, dit-elle en le regardant.

Elle commençait a ressentir les larmes monter, ses yeux qui devenaient vitreux, alors elle baissa le regard et se leva du muret pour marcher doucement sur le toit, les yeux lever vers le ciel.

» Michael Scofield