Paye ta garde [Libre]

Médecin Messages : 29 Date d'inscription : 19/05/2008

Dean était de garde ce soir là, et il ne pouvait pas dire que ça l'enchantait. Il avait en effet prévue une soirée avec une belle blonde qu'il était sur le point de pousser lentement, mais sûrement à la dépression, et qui allait très certainement finir ici, à Psychose. Dean était devenu très bon à ce jeu, plutôt qu'attendre des nouvelles patientes, il les faisait arriver lui même. Mais ce procédé manquait cruellement de surprise et sans découverte, le processus qui visait à annihiler une volonté, une personnalité, n'avait plus grand intérêt. Enfin bon, il pouvait toujours satisfaire ses besoins sans trop craindre la casse. Il avait un paquet de cigarette dans la poche de sa blouse, non pas qu'il fume, il essayait en fait d'arrêter. Il testait sa volonté par la tentation. Mais ce procédé avait ses limites. Si il arrivait à dompter sa volonté pour des clopes, ce n'était pas du tout le cas avec les femmes. Il était sans cesse tenté et il n'avait jamais réussit à résister jusqu'à présent.

Cela dit ses pulsions restaient tout de même sous une camisole, celle de son esprit, le temps d'arriver à ses fins. Car plus il se faisait désirer, plus il pouvait s'abandonner complètement à ses pulsion coupables. Dean n'était pas quelqu'un qui éprouvait des remords pour ses actions, il dormait très bien la nuit. Il pensait que ce qu'il faisait était pour le bien de l'homme, qu'il avait une sorte de mission. C'était un homme de science après tout non? Sa mission, il ne la menait pas pour un quelconque dieu, ou croyance. il sentait juste au fond de lui qu'il était fait pour ça, que c'était sa vocation. Le serment d'Hippocrate? Une vaste blague, il n'y avait qu'à voir la complaisance de tous ces médecins qui quittaient l'hôpital public pour se lancer dans le privé, qui gagnait bien mieux leur vie, et après ceux là même parlaient d'éthique?

Dean était dans son bureau, toujours dans sa blouse blanche parfaitement immaculée. Un stylo rouge dépassait de sa poche. Il le retira alors et commença a jouer avec entre ses doigts, regardant l'heure. L'hôpital était vraiment silencieux, il en regrettait presque d'avoir endormi la patiente du fond du couloir rien que parce que ses cris lui donnait mal au crane. Dean n'était pas du genre à s'endormir sur les lourdeurs de la déontologie, une vaste blague, et une perte de temps plus que conséquente.

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Passer d'une prison à un hôpital psychiatrique c'était carrement échanger une prison pour une autre. On l'avait enfermer pour un crime alors que maintenant on l'avait déclarer comme folle, Millicent avait déjà connu plus valorisant ! Même pays, même principe, même galère...Des hommes à la tête alors que les femmes tentaient de faire leur place, enfin..., chaque essait finissait en erreur. Tous beau grand et fort, tous autant intelligent, d'autant plus qu'elle avait maintenant affaire à des médecins, chaque regard venant d'eux comportait une faille. Pourquoi avait-il autant de force sur les femmes ? Ça, elle ne le comprendrait jamais, pourtant il y en avait toujours un qui semblait doux simplement pour mieux obtenir ce qu'il désirait. Millicent n'avait pas perdu la carte pour rien.

La belle blonde avait décider de jouer la carte de la force. Ils désiraient jouer ? Elle allait jouer. Ils la désiraient folle ? Pourquoi pas ! Le mal intérieur aidait à sa cause. Alors qu'elle était bourrer de calment, d'une dose de si et de ça, elle se préparait à être tout ce qu'elle n'était pas. Pied nu, en chemisette blanche que toutes les patientes avaient, elle découvrait sa nouvelle prison. les cheveux détacher, long et blond, accentuait la blancheur de son visage.

À la claire fontaine m'en allant promener..., chantonna-t-elle

Elle semblait calme, mais démoniaque à la fois, son pas se faisait lent comme si elle espèrait qu'on l'entende. Tout doucement, Milli passait devant les bureaux des médecins et des gardes, tout en continuant de pousser la chansonnette " J'ai trouver l'eau si belle que je mis suis baignée..." , puis elle s'arrêta,lorsqu'elle fut près de l'infirmerie, sa respiration était forte et non constente.

Je sais que vous voulez jouer...,

Rare étaient les fois où elle courrait après son propre malheur, mais qu'avait-il de mieux à faire dans un hopital où seul les patients sont des femmes alors que les hommes attendent seulement l'occasion rêver d'exercer un peu de pouvoir...

Médecin Messages : 29 Date d'inscription : 19/05/2008

Dean jouait donc avec le stylo qui venait courir entre ses doigts. Il avait des mains de chirurgien lui avait on dit. Si seulement ils savaient. Puis le médecin entendit des pas. A cette heure tardive et dans ces couloirs déserts il était facile d'entendre des bruits de très loin. Il crut entendre une voix qui chantonnait. une voix très basse, qui ne se cachait pas mais qui n'était pas non plus discrète. Une femme qui venait vers lui. Oui, une de plus. Il prit le temps de regarder sa tenue. Comme d'habitude sa blouse était un manteau de neige, aucune souillure, une belle pureté qui cachait bien la noirceur du personnage. Dean savait très bien que certaines se disaient qu'il paraissait gentil pour mieux abuser des femmes, ce qui était vrai, mais jusqu'à présent il avait toujours réussit à convaincre même les patientes les plus récalcitrantes. C'était en fait le plus jouissif. Convaincre une femme qui vous voyait exactement tel que vous étiez sous la surface, et réussir à la faire plonger un peu plus dans l'abîme. Ensuite il n'avait même plus à les pousser dans le gouffre, elle le faisaient d'elle même, incapable de se regarder de nouveau dans une glace. Il n'est pas facile d'admettre qu'on s'est fait avoir quand on connaissait pourtant le truc. C'était un peu comme ces assureurs qui pestaient d'avoir acceptés cette brochure qui ne les engageait théoriquement à rien et pourtant, les liait à diverses obligations. L'arroseur, arrosé.

Dean entendit alors la supposition de la patiente qui se tenait devant lui. Il se leva alors et fort de son visage de jeune premier, naïf, le sourire léger, ni trop commercial ni trop coincé, juste ce qu'il fallait de douceur et d'amabilité mêlée il répondit de sa voix grave.

- Tu sais ce que je veux, mais moi je ne sais même pas ce que je veux. Toi, sais tu ce que tu voudrais?

Il la regarda alors, d'un ton bas, comme s'il voulait recueillir ses confidences. Il chuchotait presque, tout prés d'elle, suffisamment pour que son souffle vienne mourir sur sa peau, mais pas assez pour que leur corps se touchent.

- Entre donc dans l'infirmerie, j'ai un café chaud qui vient de couler, si tu en veux une tasse, sert toi.

Dean savait très bien qu'avec des femmes qui étaient aux aguets il risquait très bien de se retrouver avec le café brulant sur la figure. Mais, pour avoir la confiance de quelqu'un il fallait lui montrer qu'on avait confiance en lui. Bien entendu ça lui avait joué bien des vilains tours dans le passé, mais le médecin aimait cela, sans effort, à quoi bon jouer? Il avait le stéthoscope autour du cou, le stylo était rangé dans sa poche, et il croisait les bras sur son torse, dévoilant une poitrine puissante. Il avait la mâchoire carrée et les cheveux assez courts qui mourraient sur un début de barbe naissante, résultat d'une journée de travail. Il sentait très légèrement l'eau de cologne de marque. Tout chez lui était dans la séduction subtile et non provocante. Il en jouait à fond.

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Les hommes comme lui, elle les connaissait. Ceux qui se faisaient hypocrite pour mieux attaquer, pour tout simplement mieux détruire en allant chercher le meilleur d'elle même. Ils étaient les pires, ceux qui fallaient craindre plus que tout, mais ils étaient également les moins faciles à voir, de véritable caméléons, ils finissaient toujours par obtenir ce qu'ils désiraient, plus c'était dur, mieux c'étaient pour eux, plus la chute se faisait de haut. Millicent ne connaissait pas Dean, pas personnellement, elle ne pouvait pas réellement savoir qu'il faisait parti de ses poissons là, mais elle se méfiait et elle le ferait toujours, elle se disait qu'au moins, si jamais il était de ceux-là, elle lui donnerait du fil à retorde et elle pourrait au moins s'amuser avant de tomber. Elle n'avait pas désirer se faire discrète, autrement, elle n'aurait pas chanter de cette façon tard la nuit alors qu'elle devrait dormir. Peut importe ce qu'il disait, il voulait jouer, elle le savait et ça la fit largement sourir lorsqu'il lui dit qu'il ne savait pas lui même ce qu'il désirait.

Bien sur que vous savez..., répliqua-t-elle en soupirant , Ne jouer pas l'ignorance avec moi..., je vous pris.

Il était tout près d'elle, Millicent ne le lâchait pas du regard, ses grands yeux bleus observaient l'homme dont le souffle couvrait son corps. Un souffle chaud, sans pour autant que leur peau se rencontre, mais elle ne put s'empêcher de rire à ses dires.

Un café, dans l'infirmerie, si tard, bien sur et je vais même garder le dos tourner pour vous facilité la tâche,

Il était beau garçon et devait certainement le savoir, c'était un point qui jouait en sa faveur, il semblait doux et naïf, tendre et dur à la fois. Un mélange de mystère qui devait faire craquer les filles trop naïves. Il y a longtemps que je t'aime..., continua-t-elle a chantonner en s'approchant de lui jusqu'à se qu'une parcelle de sa peau frôle la sienne, jamais je ne t'oublierais...,

Millicent lui souriait à nouveau, un sourir charmeur et doux, un regard qui indiquait clairement qu'elle ne jouerait pas au chat et a la souris avec lui, du moins, qu'elle ne se laisserait pas faire si jamais il désirait se montrer supérieur.

Médecin Messages : 29 Date d'inscription : 19/05/2008

Dean regardait la jeune femme. Il en connaissait quelques unes qui passait par ce stade. Celui de l'auto destruction celui de la bravade également. Après tout quand on est tombé au fond du trou, il est parfois bon de couler tout à fait pour donner un coup de pied au sol pour remonter à la surface, retrouver son oxygène, retrouver sa liberté. Dean était de ceux qui offraient une bouée pour amener la noyée à remonter à la surface et quand celle ci passait la tête hors de l'eau, alors il lui enfonçait la tête sous l'eau. Il avait cette tenue blanche, cette blouse qui rappellait ses compétences, son rang et sa fonction. Souvent il essayait d'en user pour montrer une certaine morale. Montrer qu'il n'y avait aucune tache de sang, ou d'autres souillures.

- Ce que je sais, c'est que tu es là devant moi, une femme désirable et qui pourtant cherche à s'auto détruire. Ce que je veux c'est essayer de faire en sorte que tu puisses changer ton état d'esprit.

Dean la laissa rire, sans paraitre blessé, ou amusé. Non il avait une mine tout simplement amicale. Ni dans l'apitoiement, ni dans la condescendance. En fait il avait ce visage d'homme honnête qui lui collait à la peau et il savait parfaitement arboré ce masque, à défaut de ne jamais avoir été un honnête homme.

- Voyons, si je voulais vraiment te sauter, je ferais moins subtil, je te planterais une aiguille que j'aurais placé dans ma poche, qui t'endormirais ou te calmerais, puis je ne me priverais pas de te besogner comme une bête.

Il la regardait de ses yeux clairs qui renvoyait l'éclat azur des siens. Il eut un léger sourire en coin qui fit naître une fossette au creux de sa joue. Il savait qu'il plaisait, il savait qu'il inspirait confiance, mais il savait aussi que trop de confiance était un premier pas vers l'échec avec des femmes plus retorses. Ce qui semblait être le cas de celle ci. Il ne jouait donc pas de son charme à outrance, laissant son charisme et sa présence virile et rassurante, s'imposer peu à peu, l'imprégner sans rien forcé.

- S'il y a longtemps que tu m'aimes, je suis content que tu sois venu me le dire...Et puis ne pas être oublié c'est en soit une forme d'immortalité.

Dean se retira alors de ce visage d'ange, et de ce corps de diablesse pour aller se servir un café. Il regarda sa montre, comme pour donner l'impression qu'il prenait sur son temps de travail pour s'offrir cette pause café. Il voulait lui donner l'impression qu'il se rebellait parfois doucement contre le règlement, qu'il était hors du système en quelque sorte. C'était fou combien ce petit manège de la montre avait abaissé des défenses. Tout se jouait dans les détails. Il tendit le pot de café et une tasse vers elle, lui faisant signe de se décider, toujours avec cette amabilité qui jamais ne pouvait s'apparenter à de la supériiorité ou de l'obséquiesité.

- Si tu ne veux pas de ce café, je vais le boire seul. Je e te forcerais à rien.

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Elle détestait être dans se genre de situation, le genre de situation où elle ne savait pas réellement s'il était bon, ou mauvais. Comment savoir bien réagir lorsqu'on ne sait pas ? Elle voulait se méfier, à tout prix, mais il insistait sur cette gentilesse de docteur, sur le fait qu'elle devait peut-être baisser sa garde et voir que tout le monde n'était pas méchant, mais était-ce vrai ? C'est ce que Millicent ne savait pas, c'était une chose qu'elle n'arrivait pas à voir totalement, pourtant, les méchants, les hommes violents, ça se sentait, ça se parlait. Étant nouvelle, il était dur de savoir ce qu'il y en était réellement. Une femme désirable qui cherche à s'auto détruire..., non elle cherchait à survivre.

Désirable..., je ne crois pas que vous trouvez vos patientes dites folle, désirable..,

Malgré que vu d'un certain angle, peut-être que c'était une manière de justement, les trouver belles et d'en profiter, mais même là, elle ne le connaissait pas, elle n'était pas certaine. Quelques hommes jouaient leur rôle à la perfection. Paressant du parfait petit bourgeois, honnête et sympathique, eux, c'étaient les pires ! Par contre, il marquait un point, il avait la total possibilité de la violer sans réellement se forcer.

Ou, au contraire, tu jouerais les bons samaritins pour mieux m'obtenir..., ça dépend des techniques, dit-elle en lui souriant.

Cette façon qu'il avait de la regarder, de sourir, d'être tout simplement, l'agaçait, car cela rendait son jugement encore plus difficile. Il était charmant, il possèdait tout pour lui, mais même là, elle ne pouvait pas être sur a 100% qu'il était mauvais, ou bien gentil. Le fait qu'il répliqua à sa chanson la fit sourir et elle s'en voulait même d'avoir répondu par un sourir, mais c'était comme ça, ses paroles n'étaient pas fausse, du moins celle de l'immortalité.

Ne vous en faites pas, je ne vous aime pas,

Vous croyez, que je devrais ?

Millicent le regardait s'éloigner d'elle, regardant sa montre et allant se verser une tase de café et lui en offra une. Elle soupira tout en le regardant directement dans les yeux. Elle se demandait si réellement elle allait oser prendre un café avec lui, mais comme il semblait lui livrer du temps, elle pouvait bien faire ça. Elle prit donc celle-ci, en laissant paraitre un douce " merci " sur ses lèvres.

C'est bien juste parce que vous insistez..,

Médecin Messages : 29 Date d'inscription : 19/05/2008

Dean sentait que cette femme était réticente, il allait avoir du mal à la convaincre, mais c'était tout l'intérêt de la chose sinon il n'y aurait aucun plaisir. Il avait lu son dossier, et il savait à peu près à quoi s'attendre. Il savait qu'elle esaierait de se forger une armure des plus épaisses pour ne plus rien ressentir physiquement ou moralement. Mais Dean aimait s'infiltrer sous l'armure, non pas à coup de marteau, mais de bistouri, subtilement. Et puis sous l'armure, elle devait vraiment être des plus excitante. Mais il se força à rester concentré.

- Une femme reste une femme, ce n'est pas parce qu'elle est dans un hopital psychiatrique qu'elle n'est plus ce qu'elle fût. Désirable, jolie, fragile, forte, froide. Je ne vois pas mes patients comme de simples noms dans un dossier. mais si tu veux que je t'apelle et te traites comme ton numéro de matricule, je peux le faire.

Dean essayait d'instaurer un rapport d'égalité entre eux. Pour obtenir sa confiance il devait lui montrer qu'il était comme elle, qu'il n'était ni supérieur, ni inférieur, mais semblable. Son visage savait être convaincant, il avait mis des années avant de pouvoir contenir ses sentiments, et surtout, pour les feindre. Il avait souvent été débordé par ses pulsions dans le passé, manquant alors de détruire quelques vies, mais il s'était bien rattrapé depuis. Et c'était un apprentissage nécessaire qui était devenu bénéfique.

- Tu as un esprit vraiment retord, n'aurais tu pas été un homme dans une autre vie? Mais si c'était vraiment le cas, ça ne marcherais sûrement pas avec toi vu que tu viens de me montrer que tu n'étais pas dupe pas vrai?

Elle était maligne en effet, mais c'était justement ce qui lui plaisait. Et puis au moins était elle frnahce dans une certaine mesure. Elle venait de lui dire ouvertement ce qui lui était pasé par la tête.

- M'apprécier en tout cas oui, j'en serais très heureux. Que tu me fasses confiance, que tu me laisses t'aider si tant est que je le puisse. Je ne sais si cela arrivera un jour, mais la possibilité que cela soit possible, me rend optimiste.

Dean voulait qu'elle croit vraiment qu'il voulait sa confiance, qu'il ferait tout pour l'avoir, qu'il attendrait le temps qu'elle voudrait. Alors qu'en fait il ferait tout pour que peu à peu elle se réfugie vers lui. Il ne manquait pas d'imagination,demadant parfois à ses collègues ou des gardiens de mettre des faptientes sous pression, pour qu'il paraisse comme le sauveur. Good cop/bad cop, mais en milieu hospitalier.

- Oui j'insiste, il faut profitez des joies simples, des moment de reis de cet endroit. D'ailleurs si tu cherches un peu de repis, tu peux venir ici dès que bon te chantes, je trouverais bien un moyen de faire passer la pillule. Il n'est pas facile pour toi de vivre ici, mais il n'est pas facile de voir des femmes qui étaient devenues des amies, finir peu à peu par se laisser détruire.

Il lui servit alors un verre de café, lui adressant un léger sourire évanescent. Il se gratta distraitement la nuque comme un peitt garçon timide de se retrouver seul avec une femme, comme s'il réalisait qu'ils taient seul dans le noir, face à une très belle femme. De nouveau, son jeu d'acteur était une perfection.

- Tu va voir il a un gout de jus de chaussette, mais c'est toujours meilleurs que ces rations qu'ils servent à la cantine. Alors dis moi, tu te balladais dans ces couloirs en espérant trouver quelqu'un ou pour une autre raison?

Il avait envie de dire, à moitié à poil, prête à se faire prendre, mais il évit de le faire. Il était certain que si un de ses collègues ou des gardiens s'était trouvé à sa place, elle se serait retrouvée sur la table, les cuisses ouvertes, eux n'auraient pas résister.

Patient Messages : 325 Date d'inscription : 19/05/2008

Une armure, c'était plus que ça. À la longue d'avoir mal, que ce soit physique, ou psychologique, on fini par se fatiguer, par ne plus vouloir ressentir...On se forge une personnalité plus forte que la nôtre et on apprend à mettre tout de côté pour être en mesure de survivre. Dans ce cas là, elle ne pouvait rien perdre, puisqu'elle ne pouvait rien gagner. Elle ne voulait rien et même si elle désirait quelque chose, elle préférait ce dire qu'elle n'aurait rien. Mais lorsque des occasions comme celle-ci se présentait devant elle..., elle avait peur de trahir tout ce qu'elle avait bâtis durant ses années de torture. Millicent avait peur de redevenir vulnérable et de mettre sa confiance là où il ne le fallait pas. Il essayait de lui faire voir qu'il ne la voyait pas seulement comme un simple numéro, ou vraiment comme une folle. Millicent se disait que s'il jouait, il était réellement en train de jouer ses meilleures cartes.

Non, ça va, je ne suis pas un animal, j'ai un prénom et je préfère qu'on l'utilise..,

Un homme dans une autre vie ? Non, elle n'y croyait pas. Elle avait simplement appris. Appris à ne pas être naïve, ou trop ouverte. Appris a être sur ses gardes et que trop faire confiance trop vite pourrait courir totalement à sa perte. Elle devait faire attention, c'était ce qu'elle avait appris avec le temps.., avec ses erreurs.

Lorsque ta famille te réduira a être rien de mieux qu'un objet et que partout où tu vais les hommes se croient roi. Croyez-moi, vous apprennez à ne pas être dupe.

Se méfier, toujours se méfier, peut importe l'occasion, le moment, la franchise...Elle aurait préférer qu'il lui dise qu'il allait lui faire vivre un mauvais quart d'heure que de le voir jouer au bon médecin qui veut lui tendre la main pour un peu de répit. Il serait très heureux qu'elle lui fasse confiance, qu'elle le laisse l'aider.

Le regard de Millicent s'abaissa, un ochement negatif de la tête accompagna son genre, ainsi qu'un doux rire lui faisant voir qu'elle avait de la misère à croire ses paroles.

Vous allez pouvoir m'aider lorsque l'un des gardiens me fera une piqûre pour m'empêcher de bouger afin de mieux enfiler son sexe salle en moi ? Vous allez venir me sauver lorsqu'un des médecins va m'enfoncer un scalpel sous la peau par plaisir en me gardant bien éveillée ? Votre optimiste n'aidera en rien les hommes qui a ma sorti d'ici vont faire votre travail et jouer au premier qui me mettera enceinte pour mieux m'opérer ensuite...,

Il n'était donc pas facile pour lui de vivre ici ? Si réellement c'était le cas, il savait à 100% pourquoi ses " amies " se détruisaient peu à peu. Il savait totalement pourquoi la vie des femmes étaient difficiles et que si réellement il était différent des autres, il ne pouvait pas apaiser la douleur, mais qu'au contraire, ça ne pouvait qu'être pire si le directeur venait à savoir qu'un docteur n'agissait pas correctement. Elle déviait son regard à nouveau, le voir agir en homme timide et parfait ne fisait que se poser plus de question. Il était bon, ou mauvais...Elle ne savait plus...

Je me baladais par simple envie de voir autre chose que 4 murs blancs. Attendre le prochain agresseur ne m'interessait pas, je préférais courir après, c'était toujours plus plaisant que d'attendre..

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