5 jours déjà...

Lorsque vous êtes prise entre 4 murs blanc, alors qu'avant votre vie se résumait à être un peu partout à la fois, il y a bien plus qu'un manque. Il y avait un peu plus de 3 jours que j'étais prise ici, il y avait environ 2 jours, un homme m'avait dit que j'allais apprendre à aimer la vie que j'avais en détestant qui je suis..., qui tient à se faire dire une chose du genre alors que vous êtes occupé à vous débattre pour pas qu'on vous touche...

Depuis environ 5 jours, Aubrey était à Psychose, pour elle, c'était une vraie prison. Elle faisait son possible pour rencontrer personne, d'avantage les hommes qui ne semblaient pas très net. Depuis environ 5 jours, elle n'avait pas toucher à la drogue et ça commençait à se faire sentir. Elle cherchait les coins les plus sombre, les plus calme, juste pour ne pas se faire voir ou simplement pour essayer d'enlever l'envie.

Il n'y avait rien de plus fort que le goût de tremper mon nez dans cette poudre qui me faisait oublier. Ce n'était pas un manque, simplement un besoin, surtout dans un moment comme celui-ci, j'en avait besoin...

Assise dans un coin des anciennes chambres, bien que l'odeur lui donnait envie de vomir, replier sur elle même, Aubrey chantonnait des contines pour enfant. Complètement dans sa bulle, elle fixait la porte, se préparant à ce qu'un homme surgisse, se préparant à jouer une fois de plus un rôle. Étant seule, elle pouvait être faible, triste, en colère..., seule elle pouvait profiter, mais ce manque, ce besoin changeait ses sens, embrouillait sa manière normal d'agir...

- Je vais devenir folle...., murmura-t-elle en soupirant dans un moment de lucidité.

Plus le temps passait plus Psychose prenait de l'empleur. Les hommes savaient d'avantage ce qu'ils avaient à faire et le faisaient à perfection, aucun d'entre eux avaient manqué aux règlements et chacun rendaient les femmes encore plus folles qu'elles pouvaient l'être à leur entrer. Skyler, jeune homme début de la trentaine était bien fier de son reigne, fier de pouvoir faire baver les femme de la sorte. De la pitié ? Aucune !! Il agissait avec rudesse déguiser par une douceur sans pareil. Abus de pouvoir ? Mais certainement et il ne s'en cachait pas. Aucun homme de cet hôpital pouvait e pleindre d'obtenir ce qu'il désirait et même si leurs pouvoirs aidaient à leur cause.

Bref, ce soir là, Skyler était rester à Psychose, il y avait eu des complication avec une patiente qui c'était donné le droit de mordre un médecin. Pas la peine de spécifier que les conséquences de son geste ne se sont pas limité à une bonne dose de médicament. Le directeur faisait sa tournée habituel de l'hôpital afin de s'assurer que les hommes avaient le contrôle total des femmes et qu'aucune femme dépassait le couvre-feu de 22h. Pourtant, chaque fois, dans un coin reculé, dans un noir quasi total, il y en avait toujours une rebelle qui se croyait tout permis..., les règlements étaient clair pourtant.

Vagabondant dans les couloirs, d'escalier en escalier, il se retrouver au sous-sol, errant près des portes en reniflant cette magnifique odeur que chaque femme portait toujorus si bien, cette odeur de peur qu'elles avaient en entrant ici, aussi folle pouvaient-elles être, ça ne changeait pas. Aucune subtilité, la porte des anciennes chambres étaient grande ouverte.

- Ttttt..., fit-il d'un ton haut et fort pour se faire bien entendre.

Ses pas se faisaient lent et dur, sa respiration plutôt forte et constente. C'est alors qu'un sourir de diable se dessina sur son visage, à la vue d'une jeune femme au sol, replier sur elle même. Elle était visiblement en manque de quelque chose, ses yeux fixaient le vide tandis que ses membres tremblaient.

- Les règlements sont simple et clair à comprendre..., pourtant ! , ajouta-t-il en venant s'accroupir devant elle.

Simple et claire...Il croyait que c'était simple et claire ? J'étais là à combattre contre mon envie, à trembler sans le désirer, j'étais là, devant lui, le regard dans le vide quasi suppliante...Il venait de me dire que ces règles, ces fameuses règles disant que j'étais folle, que je devais être folle, ces règles me soumettant aux lois d'hommes. C'était simple et claire ?

Le regard d'Aubrey se faisait flou et très dur à la fois. Son corps déjà bien mince tremblait sous un manque de coke alors que ses lèvres se faisaient sèches. Ce n'était certainement pas son genre de s'abaisser à être faible devant un homme simplement pour obtenir un peu de paix, du moins pas dans un moment de pleine lucidité d'une grande faiblesse.

- Je...., je..., essaya-t-elle de formuler.

Pitoyable, c'était certainement le cas, incapable de prononcer d'être claire, incapable de parler...Psychose prenait son sens, j'avais bel et bien l'air folle.

Aubrey se voyait dans l'incapacité d'enchainer des mots un à la suite de l'autre, elle se voyait incapable de se défendre contre la force de l'homme devant elle, la force de son regard qui en disait déjà long. Si elle avait a se soumettre à un homme pour obtenir une simple dose, elle pouvait au moins le faire avec un certain contrôle, mais là, c'était bien différent, son corps le demandait, son corps en avait besoin.

C'était délicieux de la voir ainsi, pour un directeur, rien de mieux que de savoir qu'il avait tout l'emprise sur une pauvre fille sans défense et total manque. Elle était faible et ça le fit rire. Elle essayait de parler, mais sans résultat, c'est la qu'il réalisait à quel point il aimait son métier, à quel point il était dont facile d'obtenir ce qu'il voulait. Heureusement pour la petite Aubrey, il avait tout sur lui pour la soulager de son mal, de son manque. De cette manière, il allait soulager son manque à lui, son envie qui grandissait chaque fois qu'il la regardait dans ses grand yeux suppliant.

- Je vais t'aider..., murmura-t-il en passant délicatement sa main dans les cheveux si doux de la belle Aubrey.

- À la condition que tu restes calme et que tu fais tout ce que je désires que tu fasses, sans exception, ajouta-t-elle en mettant sa main dans ses poches alors qu'il en ressortit un couteau de poche avec lequel il se coupa légèrement pour lui montrer à quel point il était tranchant.

- On va jouer à un jeu...,

Il vint prendre place derrière elle, le couteau près de sa gorge. Il passa ses long doigt fin sur son corps si parfait, si tremblant et frêle...Ses lèvres couvraient son cou. - Laisse toi faire et tout ira bien..., tu auras ensuite ce que tu désires, chuchota-t-il a son oreille.